«Il y a 19 ans, Brahim Bouarram était jeté à la Seine parce qu’arabe. Le racisme tue. Le combattre, toujours, partout. » Ce message très militant a été posté le 1er mai sur le réseau social Twitter par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Bien évidemment, il constituait une attaque contre le Front national qui tenait ce même jour son défilé annuel – même s’il fut établi que le coupable n’était pas membre du FN.
L’opération s’est pourtant révélée être un retentissant « fail » (un échec) comme on dit chez les jeunes férus d’internet, car Najat s’est vraiment plantée. En réponse, des centaines de tweets ont fait remarquer au ministre (oui Najat, je fais exprès de ne pas écrire « à la ministre ») qu’il avait beau jeu de venir jouer la culpabilisation des patriotes dix-neuf ans après ce drame quand, dans le même temps, elle reste silencieuse sur les actes anti-Blancs ou anti-Français.
Beaucoup ont cité à l’appui de leur propos le viol survenu à Evry, la ville de Manuel Valls, le 30 mars dernier, révélé par « Valeurs actuelles ». Une jeune fille de 18 ans avait été violée par quatre mineurs, trois frères turcs et un Marocain, qui n’ont pas cherché à cacher qu’ils ne s’en seraient pas pris à une jeune fille d’origine turque, l’un déclarant même : « Les Français sont tous des fils de pute. » Et la très féministe et très antiraciste Najat Vallaud-Belkacem ne s’est pas émue de cette affaire…
Ni Christiane Taubira. Il y a peut-être une raison au silence du garde des Sceaux : les quatre barbares sont des mineurs (deux ont 13 ans, un en a 15, le quatrième 17) ; deux avaient déjà été arrêtés pour vols avec violences ; et l’aîné avait été libéré six mois plus tôt sans avoir accompli la totalité de sa maigre peine de deux ans de prison… « à la suite d’un viol commis sur le fils d’un sous-officier de gendarmerie ». Un résumé de sa politique pénale.
Renaud Leroy
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