Dans les beaux quartiers, il y a des adresses « chic », comme à Paris le 24 Faubourg Saint-Honoré, siège de la prestigieuse maison Hermès. Dans les quartiers difficiles, il y a des adresses « shit » comme à Marseille, le 41 du Clos la Rose, une cité HLM au nord de la ville. Ce petit immeuble où réside une trentaine de locataires, niché dans un complexe de 800 logements sociaux, est ce qu’on appelle un « supermarché de la drogue ». Il est ouvert de midi à minuit. De jeunes voyous en sécurisent les abords. Des scooters assurent régulièrement les livraisons. Dans le hall, un « vigile » filtre les entrées : seuls les locataires et les clients ont droit d’accès. Et dans la cage d’escaliers, les dealers vendent la came. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est estimé, selon la saison, entre 5 000 et 15 000 euros par jour.
Depuis qu’en novembre 2010 des rafales de kalachnikov ont fait un mort sur son parking, l’établissement est pourtant
Depuis qu’en novembre 2010 des rafales de kalachnikov ont fait un mort sur son parking, l’établissement est pourtant