Ça devait être un petit exercice sympathique de démocratie au sein d’un parti « moderne », ça s’est transformé en ca­nu­lar. Ça devait transformer l’UMP en machine de guerre visant à reconquérir le pouvoir, ça menace purement et simplement de l’éradiquer de la vie politique. L’actualité, généralement assez triste, est émouvante quand elle met un nez de clown et fait le pitre devant 60 millions de Français ébahis. Et tout ça pour quoi ? Un désaccord philosophique sur la construction europé­en­ne ? Un débat sur le libéralisme économique ? Une polémique con­cer­nant la sortie de crise ? Rien de tout ça, les nains Collon et Fipé sont d’accord sur tout (sauf sur la com). Une simple querelle d’égo. Le choc de deux ambitions d’épiciers s’agrip­pant à la caisse. Une bataille homérique de crabes. Même les joueurs de foot et les rappeurs ont plus de te­nue. Et ça veut gouverner le pays !
Il y a ce moment très érotique où sa robe glisse aux pieds d’une belle da­me. Et puis il y a la surprise. Un corps vérolé couvert de pustules et d’eczéma. Une hygiène douteuse. L’UMP a tombé la robe, bonjour le cauchemar qu’on y découvre. Des tri­cheurs, des menteurs, des voyous, des cyniques, des bourreurs d’urnes. Ah, ça, pour aller faire la leçon dans les déserts, ils sont fortiches ! Pour lancer

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