La Corrèze comme berceau de la falsification de l’Histoire et de l’humiliation de la France, qui l’eut cru ? Pourtant, après Chirac et son discours indigne du 16 juillet 1995 sur la « responsabilité de la France dans la déportation vers l’Allemagne de Juifs français », voici les élucubrations de Hollande sur la traite négrière et la manifestation du FLN du 17 octobre 1961.
L’histoire de France est décidément un bouc émissaire commode pour les politiciens en mal d’idées… Après le mariage gay, le « gender » et la came, revoilà la repentance, qui n’avait pas servi depuis un bout de temps ! Par son discours de Dakar, le 12 octobre, l’inculte Hollande a accrédité – une fois de plus – l’idée selon laquelle l’esclavage daterait du XVIe siècle et se limiterait aux colonies européennes d’Amérique et aux plantations de coton. Le maître serait nécessairement blanc et l’esclave obligatoirement noir. Le fameux commerce triangulaire ! Et personne pour rappeler que la pratique de l’esclavage est presque aussi ancienne que le monde. Dès le IVe siècle avant Jésus-Christ, le nombre d’esclaves en Grèce est évalué à 250 000. Soit plus de la moitié de la population. A la même époque, la Mésopotamie, l’Inde ou l’Egypte le pratiquent de la même manière. En 52 avant notre ère, Jules César en écoule 53 000 après la bataille d’Alésia. Faut-il que la France demande des comptes à l’Italie ? Hollande pourrait y songer. Quant à l’esclave africain, les blancs n’en ont pas le monopole, ni même l’antériorité. Selon l’écrivain sénégalais Tidiane N’Diaye, « bien avant l’arrivée des Européens, les Arabo-musulmans ont razzié les peuples noirs du VIIe au XVIe siècle, pendant près de mille ans, avant de