Il est possible de tirer quelques enseignements de l’attaque spéculative lancée contre le rouble ces dernières semaines et sur l’état des relations internationales. Et ils ne sont pas à l’avantage des Etats-Unis, qui ne cessent de sous-estimer Poutine.
D’abord les faits. Le rouble, qui s’échangeait aux alentours de 39 roubles pour un dollar début octobre, a connu une pression continue sur son cours pour s’échanger fin novembre à 50 roubles pour un dollar. Puis les lundi 15 et mardi 16 décembre survint un véritable effondrement de cette devise qui chuta de 20 % en une seule séance pour frôler les 80 roubles pour un dollar. Que s’est-il passé ?
Les explications avancées à cette chute sont la baisse du prix du pétrole, l’endettement des entreprises russes en dollar et la raréfaction du dollar sur le marché russe du fait des sanctions américaines appliquées scrupuleusement par les banques européennes (la sanction de 8,9 milliards de dollars infligée par les Yankees à BNP-Paribas pour avoir contourné l’embargo contre l’Iran a laissé quelques traces…).
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