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Italie. Royaume-Uni.

En Italie. Non content d’avoir conseillé le gouvernement grec sur la meilleure façon de maquiller ses comptes lorsqu’il était vice-président de la branche européenne de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs (2002-2005), Mario Draghi (ci-contre), président de la Banque centrale européenne (BCE), est toujours un des membres influents du « G30 », un forum de lobbying qui regroupe la fine fleur de la finance internationale. Au mépris de toutes les règles sur les conflits d’intérêt. Cette appartenance n’a pas l’air de le gêner. Il est vrai que l’Italien n’est pas à un conflit d’intérêt près. Selon le quotidien britannique « The Daily Telegraph », le fils de Mario Draghi, Giacomo, officie à Londres com­me trader chez Morgan Stanley. Sa spécialité : le marché des taux d’intérêt. Un marché qui dépend directement du taux directeur décidé par le conseil des gouverneurs de la BCE présidé par papa.
Est-ce sur les conseils de son paternel que le jeune Draghi spécule et prend des positions quotidiennement contre la Grèce, l’Espagne et l’Italie ?

En Italie (bis). Il y a des insultes qui méritent plus que d’autres une sanction, rapporte le quotidien « La Stampa ». Accuser un homme de « ne pas avoir de couilles » est désormais un délit punissable d’une amende dans la péninsule italienne. Ainsi en a décidé la plus haute juridiction du pays après une bataille juridique entre deux cousins longue d’une dizaine d’années, qui a passionné l’Italie.
Il faut dire que l’insulte suprême avait été proférée en plein tribunal par le juge de paix de Potenza, dans le sud de l’Italie, contre un des avocats. La Cour de cassation a expliqué que l’injure impliquait « un manque de virilité de la personne visée, une faiblesse de caractère, un manque de détermination, de compétence, de cohérence ». On attend avec gourmandise que la Cour européenne des droits de l’homme se saisisse de la décision du tribunal pour discrimination envers les « transgenre ».

Au Royaume-Uni. Quelle est la différence entre les athlètes français et britanniques aux Jeux olympiques de Londres ? Les premiers vont recevoir une prime de 50 000 euros s’ils décrochent une médaille d’or, 20 000 euros s’ils obtiennent l’argent et 13 000 euros pour le bronze, tandis que les deuxièmes ne toucheront rien du tout, explique « The Telegraph ». Cela n’a pas empêché les athlètes de Sa Gracieuse Majesté de comptabiliser deux fois plus de médailles que la France après dix jours de compétition…

Estelle Campagnol


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  • Publié dans le numéro : 2576
  • Auteur : Estelle Campagnol
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