Minute : Olivier Figueras, pouvez-vous retracer l’itinéraire politique de votre père ?
Olivier Figueras : Il est mort il y a dix ans. Il avait 78 ans. Et je dois dire que moi, qui suis issu de son troisième mariage, je n’ai pas eu le temps de l’interroger autant que j’aurais voulu sur son passé. Le fait est que dans cet itinéraire, le politique et le religieux s’interpénètrent étroitement. Il est né dans une famille de gauche. Son aïeul Juan avait fait partie d’un triumvirat dirigeant la Première République espagnole, à la fin du XIXe siècle.