MINUTE

En vente cette semaine

cliquez sur l'image

Minute 2959
A+ A A-

Visages pâles en danger Cachez ce racisme que je ne saurais voir ...

Dans son ouvrage Sale Blanc ! Gérald Pichon livre une enquête sur ce qu’il considère être aujourd’hui la haine raciale la plus répandue en France, et dans le même temps la plus niée. Il y décrit aussi la haine de soi-même d’une société tout entière, incapable de reconnaitre que l’autre n’est pas forcément une victime. Il y assène une démonstration rigoureuse et foisonnant de chiffres et d’exemples.

Minute : Tout d’abord, Pourquoi avoir demandé à Pierre Sautarel de préfacer votre ouvrage ?
Gérald Pichon : Tout simplement parce qu’il est le principal animateur du site Fdesouche, incroyablement vilipendé alors qu’il a largement contribué à faire émerger dans le débat public la question du racisme anti-Blancs et/ou anti-Français. Je pen­se d’ailleurs que c’est une des prin­cipales raisons de son succès.

Et qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette enquête ? Avez-vous vous-même été confronté au racisme anti-blancs que vous décrivez dans votre ouvrage ?
Ce qui m’a poussé à écrire Sale Blanc ! c’est d’abord et avant tout l’en­vie de faire connaître cette réalité occultée par les médias et l’immense majorité de la classe politi­que. Ils nous ont menti pendant des décennies sur le prétendu racisme des Français de souche, dépeints le plus souvent comme d’affreux xé­no­phobes incapables de s’ouvrir à la « diversité », alors que – comme s’efforce de le démontrer mon en­quête – ce sont au contraire les « pe­tits Blancs » qui sont les principales victimes de la haine raciale en France.
Le plus grave, c’est que la classe politico-médiatique préfère se taire alors qu’elle est très bien informée des agressions, des meurtres, des viols ou des insultes qui touchent les Blancs à cause de leur couleur de peau ! Sans doute considère-t-el­le que ces milliers de victimes sont le prix à payer pour achever de trans­former la France en société mul­tiraciale. Ayant vécu dans les ba­n­lieues de l’immigration, j’ai vu comment cette fracture ethnique s’est développé et comment ils ont tout fait pour étouffer cette réalité.


Racismes anti-Blancs, anti-Français, anti-Occidental sont souvent traités d’un même bloc dans votre enquête, entretenant une certaine confusion. Pensez-vous que ces sentiments reposent sur les mêmes ressorts ?
Ces trois haines, car je préfère par­ler de haine envers les Blancs dans mon ouvrage, n’ont pas précisément, ou pas toujours, les mêmes ressorts idéologiques. Cette confusion est plutôt entretenue par les médias, la justice et souvent les victimes elles-mêmes. Car il faut être franc : plus de trente ans d’idéologie antiraciste à la sauce Harlem Désir empêche le plus souvent les agressés de comprendre les motivations ra­ciales de leurs agresseurs.
Il y a un tel décalage entre la pro­pagande quotidienne sur le mon­de merveilleux du « vivre en­semble » et cette réalité du racisme anti-Blancs que les victimes ont du mal parfois à se dire que la seule couleur de leur peau peut susciter la haine. Alors, elles vont broder des explications fumeuses, préférant trouver des ex­cuses à leurs bourreaux, plutôt que de regarder la vérité en face. Les bandes ethniques, elles, voient seulement un petit Blanc, donc une proie facile car sans communauté pour le protéger et sans réflexe de pré­servation identitaire.

Selon vous, pourquoi cette forme particulière de racisme est-elle si peu condamnée (moralement, politiquement, et même dans les tribunaux) ?
Elle n’est pas condamnée car el­le va à l’encontre du dogme voulant que les victimes du racisme en France, en Europe et dans le monde soient les extra-Européens, et donc que le raciste est forcément un hétérosexuel blanc, accessoirement mi­so­gyne et « beauf ».
Il y a depuis un an, avec les dé­clarations de Jean-François Copé puis la « nouvelle donne » voulue par la Licra, un timide revirement sur le traitement du racisme anti-Blancs. Il faut savoir que lors de son dernier congrès, en février 2013, la Li­cra a affirmé vouloir prendre en comp­te la « nouvelle donne » antiraciste en évoquant le racisme venant des populations issues de l’immigration. Je con­sidère cela plutôt com­me une grossière tentative de récupération mais surtout, encore plus pervers, comme un moyen d’amener ce sujet sur une voie de garage.
Puisque cette réalité est devenue si criante désormais qu’ils ne peuvent plus la nier, alors ils vont tout faire pour la minorer. Les tribunaux commencent à s’occuper, timidement aussi, de cette haine mais on est très loin de la réalité des faits. Car condamner c’est laisser une tra­ce statistique, et si la police et la justice s’occupaient de toutes les affaires où les Blancs sont victimes de haine raciale, les rapports officiels seraient obligés d’expliquer à l’opinion pu­blique que ce sont les « visages pâles » que l’on attaque en très grande ma­jorité à cause de leur couleur de peau, et non l’inverse. 
Propos recueillis par Marc Bertric

Sale Blanc ! de Gérald Pichon, éditions IDées, 110 pp., 12 euros.
A commander sur :
editions-idees. com

AVIS IMPORTANT A NOS FIDELES LECTEURS QUI ACHETAIENT EN KIOSQUES

Pour préserver la pérennité de votre journal nous avons pris la décision de nous retirer des kiosques et magasins de presse depuis le numéro 2931 du 17 juillet 2019. Nous comprenons bien, dans un monde idéal, la liberté de l’acheteur au numéro, mais cette décision, ici et maintenant, est essentielle pour la survie du titre. Il faut VOUS ABONNER.

Par le site ou chèque à l'ordre de ASM. A envoyer à : SCI BP 20017 - 49260 MONTREUIL-BELLAY PDC 1

Vous pouvez également vous abonner par PRELEVEMENT MENSUEL pour 13 euros.
Pour cela il convient de nous envoyer votre RIB ainsi que vos coordonnées postales par mail ou par courrier.

 

Les derniers numéros

Minute 2959
Minute 2958
Minute 2957
Minute 2956
Minute 2955

Complotisme : la raison domestiquée

Recevoir les infos et promos

tous-les-numeros

pub1

Suivez-nous

© 2012-2017 - ASM - Tous droits réservés

Connexion ou Enregistrement

Identification