Leur nom était plat, difficile à cerner – et difficile à manier : la vie de Les Républicains n’est plus qu’un long sursis depuis que « le grand parti de la droite et du centre » a successivement perdu deux présidentielles, deux législatives et deux européennes – passant, en mai, au dessous de la barre des 10% de votants (4,3 % des inscrits !). Ouverte par la démission de Laurent Wauquiez, la petite course à la présidence de ce qui reste de LR permettra de compter le poids de la droite, autour du gaulliste Julien Aubert et du conservateur Guillaume Larrivé, et celui de la nébuleuse de politiciens dont la place sera de plus en plus réduite entre les centres, le prochain parti conservateur, et le RN.
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