Logo
Imprimer cette page

Scandale de la BAC Nord à Marseille Manuel Valls éclaboussé par les ripoux

Dans les sondages, le président François Hollande coule à pic. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault boit la tasse. Et parmi les membres du gouvernement, seul le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, surnage encore. Mais pour combien de temps ?
Car l’affaire des ripoux de la BAC de Marseille pourrait sérieusement éclabousser ses belles cravates. Nos révélations.

Scandale des flics pourris de la BAC Nord, fusillades sanglantes dans les cités ou à la terrasse des cafés : Ma­nuel Valls a toujours une bonne raison pour descendre à Marseille. Vendredi 12 octobre, il était encore sur la Canebière. A pied, il se rendait au commissariat de Noailles, pour remonter le mo­ral des policiers. Soudain, sur son che­min, un homme courtois, mais déterminé, l’interpelle : « Monsieur Valls ! S’il vous plaît, monsieur le ministre… Ne continuez pas à perpétuer l’omerta, écoutez les citoyens ! » Protégé par ses gardes du corps, le ministre baisse la tête et se défile. Aux micros des journalistes qui se tendent, l’homme courtois s’explique : « En 2009, j’ai alerté la direction de la police des dérives de la BAC Nord. Ça a été classé sans suite. Mais en 2011, grâce à Jacques Dallest, le procureur de la République, un homme intègre, mes accusations ont enfin été prises au sérieux. » Cet homme courtois n’est pas fou. Il s’appelle


abonnement
La suite de cet article est réservée aux abonnés, ou par l'achat au numéro. Découvrez nos offres d'abonnements !

Informations supplémentaires

  • Publié dans le numéro : 2586
  • Auteur : Pierre Tanger
Dernière modification le

Articles liés

© 2012-2017 - ASM - Tous droits réservés