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Chuts ! FN

Mardi 25 septembre, Marine Le Pen s’est rendue en compagnie de Louis Aliot (ci-dessus) au camp de Rivesaltes, près de Perpignan, où, de 1962 à 1964, près de 20 000 harkis qui avaient fui l’Algérie avaient été parqués. La présidente du FN a réclamé que la Légion d’honneur soit attribuée « à ces anciens combattants, avant qu’ils ne soient tous morts ». Gilbert Collard et Marion Le Pen, les deux députés du Rassemblement bleu Marine, doivent bientôt interpeller le gouvernement sur les réparations financières réclamées depuis cinquante ans par les harkis et jamais versées.

Au cours d’une conférence de presse qui a donné lieu à très peu d’échos, Marine Le Pen a aussi demandé que l’histoire des harkis soit enseignée à l’école : « A l’évidence, les petits Français doivent savoir quel a été le sacrifice des harkis. Ils doivent savoir qu’ils sont peut-être encore plus Français que les autres, Français par la naissance et Français par le sang versé. »
Comme une journaliste faisait valoir qu’ils étaient nés en Algérie, Louis Aliot, vice-président du FN et candidat déclaré à la mairie de Perpignan pour le scrutin de 2014, a mis les points sur les « i » : « C’était la France au moment où la tragédie a eu lieu ! » Et « ce ne sont pas les harkis qui sortent dans les rues avec le drapeau algérien au moindre prétexte », a-t-il ajouté.

La présidente du Front national ne croît pas


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  • Publié dans le numéro : 2583
  • Auteur : Minute

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