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« J’ai rien fait moi m’sieur ! »

Délices de la transgression. Un bras d’honneur, un juron, et même une petite gifle au visage d’un pickpocket fouillant des poches centristes ; tout ce qui vient un peu réveiller notre « vie » politique léthargique et semer le trouble dans le monde des vieillards (de tous âges) désabusés et corrompus est bon à prendre.

Alors pensez, quand le bras d’honneur d’un sénateur, ancien ministre, vient claquer au visage de l’arrogance algérienne… bah moi je dis un peu comme Marine : « Il m’a fait plaisir » ! Et puis, me rappelant que Gérard Longuet n’a pas toujours été dans des formations où il côtoyait des gaullistes, me revient la si juste formule de Drieu, « on est plus fidèle à une attitude qu’à des idées ».
Quelques décennies me séparent de la guerre d’Algérie et de Gérard Longuet, et je crois que j’adresserais plus volontiers ce bras d’honneur aux dirigeants de mon pays qu’à ceux de l’Algérie.
La repentance comme seule grille de lecture historique, où comment imputer à des jeunes (forcément) innocents des crimes que même leurs parents et grands-parents n’ont pas commis ! Comment, aussi, dresser des descendants d’immigrés contre la France et les Français. Plus la repentance a grandi dans les classes, plus la haine anti-française s’est développée dans les couloirs et les cours de récré.
Comme le petit voleur au commico, « J’ai rien fait moi m’sieur » suis-je tenté de dire avant d’asséner à mon tour un joli bras d’honneur au nom de la génération perdue !
 
Renaud Leroy

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