La France étant confrontée à une crise d’identité, à l’échec de l’intégration des populations massivement immigrées sur son sol au cours des quarante dernières années, à la crise économique, aux fermetures d’entreprises, à l’augmentation du chômage, à l’impossibilité de réformer l’Etat, à l’impopularité record du gouvernement, etc., Taubira, avec le sens des priorités qui la caractérise, a choisi de combattre l’esclavagisme. Des observateurs attentifs pourraient certes s’en étonner, puisque la traite est légalement proscrite dans nos contrées depuis 1 815 et l’esclavage depuis 1 848. Qu’à cela ne tienne ! Il n’est jamais trop tard pour bien faire et Christiane, en sa qualité de ministre ad hoc, endosse le costume du justicier : avec elle, on n’est jamais loin