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Le scandale du commerce des bébés

En France, si un couple désire un enfant, soit il le fait maison, soit il l’adopte. Car la GPA (gestation pour autrui), avec le concours de mères porteuses, est strictement interdite. Mais pour satisfaire des couples homos et exploiter la détresse de couples hétéros stériles, des sociétés américaines viennent en France proposer leurs services pour contourner la loi. Avec l’aval du ministère de la Justice ?

Avec la loi autorisant le ma­riage pour tous, les couples d’homosexuels ont obtenu le droit de convoler en jus­tes noces. Mais, naturellement, de ces lunes de miel et de ces amours mal embouchées jamais le fruit ne sera un enfant. Or des couples ho­mosexuels veulent des bébés ! Pour les lesbiennes, avec la complicité d’un bon copain prêt à donner un coup de pouce, ou un échantillon de sperme, le problème peut être réglé. En revanche, pour les gays, il leur faut trouver une fem­me acceptant de louer son ventre, de jouer le rôle de mère porteuse.
En France, ce commerce utérin, qu’on appelle la « gestation pour autrui », est strictement interdit. L’article 16-7 du Code civil stipule que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle ». Il n’empêche. Sur Internet, des contacts se nouent. Sur un forum destiné aux femmes, on peut ainsi lire la pe­tite annonce suivante : « Nous sommes un couple d’hommes à la recher­che d’une mère porteuse. Nous sommes en couple depuis plus de quatre ans et nous vivons à Toulouse. Mais la distance n’est pas un problème. Merci pour votre aide. » Et il y a des


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