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La grande misère de la gendarmerie

Sur tout le territoire, la grogne monte chez les gendarmes. Outre la politique pénale de Christiane Taubira (voir ci-contre), ils n’en peuvent plus de leurs conditions de travail et même de leurs conditions de vie. Dans la France de Valls, pour être logé décemment, mieux vaut être clandestin que gendarme !

Depuis trois mois, les plus hautes autorités hiérarchiques de la gendarmerie ne cessent d’envoyer des signaux d’alerte au pouvoir politique, qui fait mine de regarder ailleurs. Contrairement à la grande fronde des gendarmes en 2001, qui avait laissé la hiérarchie de la gendarmerie complètement débordée, les officiers supérieurs semblent cette fois-ci avoir pris leur responsabilité en montant au créneau médiatique et en affichant leur « liberté de parole ».
Il faut dire que les images du colonel Claude Vicaire (décédé en 2010), commandant de la Légion de gendarmerie de Bretagne, sifflé et hué par plus d’un millier de ses hommes rassemblés en uniforme en plein mois de décembre 2001 devant les caméras des journalistes, ont traumatisé des générations d’officiers.


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