Jean Riou a quarante-quatre ans. Marié et père de cinq enfants, il n’a jamais manifesté de sa vie. Il appartient à ce qu’il est convenu d’appeler « la classe moyenne ». Il vote à droite, sans grande conviction. Pourtant, samedi 13 avril, il était à la tête de ceux qui ont chahuté la militante homosexualiste Caroline Fourest lors de sa venue à Nantes. Rencontre avec un manifestant atypique.