Mépris, arrogance, répression… Les ingrédients sont réunis pour que « ça pète ». Pour que la France bien polie, qui était plus nombreuse dimanche dans les rues de Paris qu’elle ne l’était le 30 mai 1968 pour soutenir le général De Gaulle, laisse libre cours à sa colère. François Hollande peut encore empêcher cela. Il lui suffit de prononcer une phrase pour que ça ne dégénère pas. On la lui a même écrite…

Ce jeudi soir 28 mars, François Hollande s’est invité à la télévision. Voilà un do­maine dans lequel il n’y a pas de rupture avec ses pré­décesseurs. Le président de la Ré­publique parle où il veut, quand il veut, le temps qu’il veut et avec qui il veut. Tant mieux, c’est le mo­ment. Jeudi soir à partir de 20 h 15, sur France 2, le chef de l’Etat a en­core la possibilité de stopper la co­lère qui monte du peuple français. En se souvenant de ce qu’avait dit un jour son modèle, François Mitterrand : « Au-dessus d’un million de personnes dans la rue, le régime va­cil­le. »
Il lui suffit de dire une phrase, jus­te une phrase, et c’en sera fini. Il ne veut pas

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