Les forces de l’ordre viennent de démanteler une cellule islamiste préparant une vague d’attentats sur le sol français. Petit détail : il s’agissait de Français convertis et autoradicalisés… Le phénomène devient inquiétant.

Ce serait la dernière nouveauté : l’islam bleu-blanc-rouge, version « islamo-ra­cail­le ». Dimanche, un agent de la Direction centrale de la police judiciaire (DCJP) a brossé les profils des douze prévenus composant la cellule islamiste démantelée le 6 octobre à Paris, Torcy, Strasbourg et Cannes. Le cons­tat est inquiétant : ces fanati­ques, soupçonnés de préparer une vague d’attentats contre des associations juives, sont pour la plupart des Français jeunes, issus de mi­lieux modestes et convertis à l’islam en dehors de leur milieu familial ou culturel.
Leur chef, Jérémy Louis-Sidney, soupçonné du jet d’une grenade dans une épicerie juive de Sarcelles (Val-d’Oise) le 19 septembre, a été tué à Strasbourg les armes à la main, après avoir vidé le barillet de son 357 Magnum sur les policiers ve­nus l’arrêter. Condamné en 2008 pour trafic de stupéfiants, il était surveillé de­puis quelques mois par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).
Ses hommes, âgés de 19 à 25 ans, avaient majoritairement le profil de délinquants chevronnés, convertis à l’islam par capillarité avec un certain « is­lam de France » – comme Jé­rémy Bail­let, Français de souche arrêté dans le hall de son immeuble à Tor­cy, alors qu’il revenait de

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