Le ramadan, c’est fini. Tant mieux. La police va pouvoir se remettre au travail… Sans être sermonnée par une matrone socialiste et musulmane.

Dans la nuit du 24 au 25 juil­let, sur le coup de mi­nuit, deux policiers, en patrouille dans le 3e arrondissement de Marseille, repèrent sur la voie publique une femme entièrement voilée. Com­me la loi sur le port de la burqa les y autorise, ils souhaitent procéder à un contrôle d’identité. Mal leur en prend. La femme se met à hurler. Dans ce quartier populaire, où, à la nuit tombée, les musulmans se re­trouvent à la toute proche mosquée Es-Suna, c’est aussitôt l’attroupement. Une équipe de la BAC, la brigade anti-criminalité, arrive en renfort. C’est l’échauffourée. Durant laquelle une policière est mordue par la femme voilée ! Ce qui rassurera au moins les dé­fenseurs des droits de la femme et les chiennes de garde : sous la bur­qa, la mégère mahométane ne portait pas de muselière.

Circulez, y’a rien à verbaliser, c’est ramadan !
Finalement la femme voilée et trois musulmans finissent au commissariat. Mais, surprise !, le parquet de Marseille ordonne qu’ils soient immédiatement remis en liberté « dans un souci d’apaisement en période de ramadan » selon une source proche de l’enquête citée par l’AFP… Les fauteurs de trou­bles seront convoqués ultérieurement, à la prochaine lune. En re­vanche, une enquête administrative a été diligentée afin de déterminer si les policiers n’ont pas fait de la provocation en opérant ce con­trôle à proximité d’une mosquée !
Pour certains, cette histoire ne mérite pas qu’on en fasse tout un plat. Deux jours après, sur RMC, Nasséra Benmarnia (ci-dessus), suppléante du député socialiste marseillais Patrick Mennucci, déclarait ain­si : « C’est l’attitude d’une personne face aux forces de l’ordre qui a dégénéré, qui a entraîné des échauffourées, mais ça n’a rien avoir avec les musulmans. Il faudrait que ça s’arrête. C’est des jours de ramadan, on a autre chose à gérer qu’une polémique. »
Nasséra Benmarnia a effectivement des choses plus importantes à gérer. Elle est également directrice, depuis 1996, de l’UFM 13, l’U­nion des Familles musulmanes des Bouches-du-Rhône. Selon les derniers comptes officiels, cette association a touché, en 2010, 384 320 euros de subventions. Parmi les gé­néreux donateurs on trouve le conseil régional présidé par Mi­chel Vauzelle (144 500 euros), le conseil général de Jean-Noël Guérini (91 800 euros), la préfecture (18 000 euros), la direction régionale de la Jeunesse et des Sports (51 200 euros) et la ville de Marseille du bon Jean-Claude Gaudin, avec 25 000 euros. Sans oublier de nombreux avantages en nature, dont

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