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Qui pourra solder les comptes de la guerre d’Algérie ?

50 ans après les évènements, la guerre d’Algérie reste étonnement vivace dans les mémoires. Et sa lecture unilatérale, malgré des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient, ne laisse pas augurer d’accalmie.

«Malgré les balles, malgré les obus, sous les rafales et sous les bom­bes… » Incroya­ble ! Dans la Cour d’hon­neur des Invalides retentit le chant du 1er REP (régiment étranger de parachutistes), dissout en 1961 pour avoir été le fer de lance de la tentative de putsch des généraux à Alger ! Ce 28 novembre 2011, en ce lieu chargé des gloires militaires françaises, le président de la République en personne, Nicolas Sarkozy, élève à la dignité de Grand-Croix de la Légion d’honneur le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, l’officier qui conduisait le régiment lors du putsch. Et le chant des réprouvés retentit une deuxième fois après la prise d’arme, dans les salons du gouverneur militaire de Paris, en présence du mi­nis­tre de la Défense Gérard Longuet qui, allez savoir pourquoi, le connaît par cœur (ah, jeunesse, jeunesse !). Ces chants-là, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas…


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