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Faut-il envoyer l’armée dans les cités interdites ?

A la suite de deux nouveaux règlements de compte sur fond de trafic de drogue, le sénateur (PS de Marseille, Samia Ghali, a demandé l’intervention de l’armée dans les quartiers de non-droit de la cité phocéenne. Un cri du cœur qui provoque une polémique nationale.

 

Une élue socialiste qui réclame l’intervention de l’armée pour rétablir l’ordre dans les banlieues ! On au­ra décidément tout vu. Et pourtant, Samia Ghali, sénateur-maire des XVe et XVIe arrondissements de Marseille – autrement dit, des tristement célèbres quartiers nord de la ville – n’a rien d’une va-t-en-guerre. D’origine immigrée, militante de la « cause des cités », elle est simplement un peu plus au courant des réalités quotidiennes vé­cues par les honnêtes gens dans l’enfer des ghettos tombés aux mains de gangs ethniques.
Dimanche 26 août, elle a lancé un premier appel au secours dans « Le Parisien », réitéré le 30, dans « La Provence » : « Le premier employeur des jeunes, à Marseille, c’est le trafic de drogues. (…) Ici, la délinquance s’est professionnalisée. Le trafic fait vivre des familles entières. Je pense que les autorités ne mesurent pas la gravité de la situation. Pour régler le problème, il faut d’abord désenclaver les cités. Ensuite, je prône le recours à l’armée pour bloquer l’accès des quartiers aux clients des dealers. Comme en temps de guerre, avec des barrages. Et même si cela doit durer un an ou deux, il faut tenir ».


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Informations supplémentaires

  • Publié dans le numéro : 2579
  • Auteur : Patrcik Cousteau
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