Logo
Imprimer cette page

Le scrutin majoritaire en rempart

Le second tour des départementales, pour le FN, n’a pas été à la hauteur des espérances du premier. Le scrutin majoritaire s’est rappelé à son mauvais souvenir. En conséquence du rejet de la gauche, l’UMP engrange. Sur du vide.

Le système gouverne mal mais il se défend bien, et son aptitude à absorber les chocs est phénoménale. Au premier tour des élections dé­partementales, le 22 mars, le système, selon un néologisme assez parlant, avait sérieusement turbulé. Malgré le déni de réalité qui s’était emparé de pres­que tous les commentateurs, le FN, avec ses 25 % des voix et ses 5,1 millions d’électeurs, avait mis le monde médiatico-politique en mode panique : la vague déferlait et les digues n’allaient bientôt plus être assez costaudes pour la contenir. Une semaine plus tard, la déferlante… a cessé de déferler. Non pas qu’elle ait faibli mais elle s’est brisée sur le mur du scrutin majoritai­re, cette forteresse qui protège les fondateurs de la Ve République, ainsi que les adversaires que ceux-ci ont acceptés, des assauts des indésirables, de façon aussi précise et aussi solide que les forteresses de Vauban. 1,5 % des sièges pour le FN…


abonnement
La suite de cet article est réservée aux abonnés, ou par l'achat au numéro. Découvrez nos offres d'abonnements !

Informations supplémentaires

  • Publié dans le numéro :
© 2012-2017 - ASM - Tous droits réservés