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Tel est pris qui voulait pendre

Il a d’abord adhéré au Parti socialiste puis a été naturalisé français. Pas étonnant qu’il ait mieux retenu l’idéologie républicaine de haine que l’histoire de France. Au point d’accrocher dans son bureau de ministre de l’Intérieur
le portrait… d’un antisémite ! Et ça donne des leçons…

La semaine dernière, le « Nouvel Observateur » titrait en cou­verture, sous les photos de Dieudonné, d’Alain Soral et d’Eric Zemmour – mais que venait-il donc faire là ? « La haine ». Nous ne discuterons pas le choix éditorial de nos confrères ; le haineux, c’est toujours l’autre, bien sûr. Les lecteurs du « Nouvel Observateur » ne haïssent personne, sauf la haine, il va de soi. L’usage intensif de certains termes entraîne pour le discours public les mêmes conséquences que l’utilisation intensive de certaines substances dans l’agriculture : les mots comme les fruits n’ont plus de saveur, et les saisons comme le sens disparaissent.
À « Minute », contrairement aux gens de gauche, nous ne parvenons pas à avoir peur d’un comique, d’un essayiste ou d’un journaliste. La haine d’un ministre de l’Intérieur nous semble autrement plus redoutable. Dieudonné fait parfois rire, Valls, jamais. Dieudonné fait salle comble, Valls peut remplir de manifestants tous les commissariats de Paris.


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  • Publié dans le numéro : 2650

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