Quand, dans les années quatre-vingt-dix, avant d’aller se calmer en prison, Bernard Tapie prétendait dézinguer Jean-Marie Le Pen et éradiquer le Front national, il ne faisait pas dans la dentelle : « Le Pen est un salaud et ceux qui votent pour lui sont aussi des salauds. » Désormais, il met la pédale douce, comme il le concède dans le supplément magazine d’« Aujourd’hui en France » du 22 février : « Je ne