Bruno Dive, éditorialiste à « Sud-Ouest », a de l’humour. Sa blague, lancée lundi matin sur les réseaux sociaux pour commenter par l’absurde les résultats des élections législatives partielles de di­manche, a remporté un franc succès chez les journalistes politiques : « Les socialistes savent ce qu’il leur reste à faire pour gagner les élections (partielles) : créer un deuxième groupe PS… » Quelques jours plus tôt, le même Bruno Dive écrivait sur son blog, sous le titre « UMP : l’électrochoc à venir des élections partielles » : « Les candidats UMP se retrouvent évidemment dans une situation délicate […] [Dans l’Hérault], le FN, justement, est en embuscade, qui pourrait se hisser à la première place et provoquer l’élimination du candidat UMP dès le premier tour. »
La semaine précédant les scrutins, les observateurs politiques étaient quasi unanimes à écrire que les candidats frontistes allaient faire un malheur. Notamment dans la 6e circonscription de l’Hérault, où l’on disait Elie Aboud (UMP-Droite populaire) très menacé par France Jamet (FN). « Il y a des

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