Trois millions. C’est le nombre d’immigrés que l’on doit s’attendre à recevoir d’ici à 2017 selon la Commission européenne. Trois millions d’hommes et de femmes qui vont quotidiennement passer les frontières par dizaines de milliers et envahir pacifiquement la vieille Europe. Images effrayantes, vues d’avion, de ces colonnes s’étirant sur des kilomètres et des kilomètres à travers champs. Une colonne passe ; il en vient une autre ; et puis une autre ; et puis encore une autre. Des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards. Le flux est continu, ils arrivent désormais de partout comme une grosse boule de neige. L’Europe n’avait pas connu cela depuis le gel du Rhin en décembre 406. Les invasions barbares ont précipité la chute de l’Empire romain et changé la nature de la civilisation en Europe. Qui peut encore affirmer que ces millions d’étrangers vont se fondre dans les creusets nationaux sans rien changer à nos destins ? Ils vont venir partout gonfler les cohortes de revanchards

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