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Les « zones sans relou »

On croyait nos sociétés occidentales plutôt policées par rapport aux mœurs du passé, en tout cas d’un point de vue des relations entre les sexes ; ce n’est pas l’avis des femmes qui semblent de plus en plus nombreuses à dénoncer le « harcèlement de rue » dont elles seraient les victimes.
Depuis le 8 mars dernier (jour de la femme), un collectif intitulé « Stop harcèlement de rue » a ainsi lancé, sur les réseaux sociaux et dans certains bars du 11e arrondissement de Paris, une campagne qui rencontre un certain succès médiatique. Selon l’une des fondatrices de ce collectif, « le harcèlement de rue empire mais comme ce type de dérapage n’est pas apparenté à un délit comme le serait une injure raciale par exemple, on ne peut que travailler sur les mentalités ». Les filles du collectif collent ainsi des affiches (« Me siffler n’est pas un compliment », « Ma mini-jupe ne veut pas dire oui », « Je ne suis pas TA jolie », etc.) et instituent des « zones sans relou » (principalement des bars autour de la rue de Lappe, vers Bastille).


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