Les émeutes du Trocadéro auront eu au moins un mérite : dégonfler la baudruche Valls. Le ministre de l’Intérieur avait une fâcheuse tendance à se prendre pour Clemenceau ces derniers temps, la moustache en moins. Il rugissait contre les paisibles opposants au « mariage pour tous », le voilà qui miaule devant Paris saccagé sans pour autant avoir perdu de son arrogance.
Avant d’être une question technique de renseignement ou d’organisation des forces de l’ordre, « la fête » avortée du Trocadéro est avant tout un problème idéologique qui montre quel est le véritable ennemi du pouvoir. Que cette séquence