Beaucoup de journalistes agissent décidément comme des crapules dans cette question du « mariage pour tous ». On est démocrate quand il s’agit de l’Afrique, mais dans notre beau pays, on s’arrange pour verrouiller tout débat. C’est un peu plus subtil qu’en dictature formelle mais le résultat est le même. L’argument n’est même plus caché : être contre le mariage des homosexuels, c’est être « homophobe ». Point barre. Or, on ne donne pas la parole à un homophobe, qui est un être vil rempli de haine et de rancœur, perdu pour les Lumières, sombre brute avec qui il faut certes composer (on ne peut quand même pas le piquer) mais avec qui on ne va pas s’abaisser à parler. Parlerait-on avec Goebbels ?
On nous a fait le coup pour à peu près tout. Raciste quand on s’opposait à l’immigration de masse, islamophobe quand on critiquait l’islam, antisémite dès qu’on prononçait le mot juif hors des cercles autorisés, esclavagiste quand on parlait des trafiquants d’esclaves arabes, colon quand on évoquait les routes construites en Algérie, Inquisiteur quand on louait les cathédrales, pagano-hitlérien