C’est devenu le paradoxe grec. Fin janvier, à Athènes, des milliers de gauchistes ont manifesté contre les ratonnades d’immigrés illégaux organisées par le parti « néo-nazi » Aube dorée… Mais rien n’y fait ! Malgré ces protestations, le parti le plus radical du paysage politique grec continue sa course en avant. Groupusculaire tout au long des années 2000, entré au Parlement en juin 2012 avec 7 % des voix, il est désormais crédité de 13 % d’intentions de vote, devenant la troisième force politique du pays ! Un succès que l’on ne peut séparer