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Suède. Italie. Afrique du sud.

Suède. Alors que les autorités politiques avaient réussi à instaurer, par décret, le tutoiement obligatoire depuis 1967, ne voilà-t-il pas que de plus en plus de jeunes Sué­dois se mettent à nouveau à utiliser le… vouvoiement, au grand dam de leurs parents ! Dans le quotidien libéral « Sydvenska », le journaliste Niclas Ericsson a titré son enquête sur ce phénomène « Appelez-moi vieux salaud ». Le malheureux soixante-huitard ra­conte comment ses leçons de morale égalitaire sont res­tées lettres mortes lorsqu’il a voulu régler une ad­dition : « La serveuse, née dans les années 1980, me demande : “Puis-je vous offrir quelque chose d’autre ? – “Il ne faut pas me vouvoyer”, lui réponds-je gentiment. Elle me jette un regard vide et continue – avec les meilleures intentions – à me vouvoyer tandis que nous réglons l’addition ».


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  • Publié dans le numéro : 2579
  • Auteur : Estelle Campagnol
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