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Ma nuit chez Caroline

J’ai commencé ce livre, un sourire aux lèvres, en m’attendant à une jolie caricature du snob devenu snobé comme l’arroseur est l’arrosé…
Raté : on n’est pas seulement dans la caricature avec Marin de Viry, critique à « Marianne » et à Canal + ; avec ces Mémoires d’un snobé, on est dans quelque chose qui doit bien s’appeler la vérité.

Ce sont des personnages réels, souvent, qui hantent les pages de ce livre. On assiste en direct à la remise du prix Goncourt à Mi­chel Houellebecq… On découvre l’esprit de service qui anime Frédéric Beigbeder. On rencontre Thierry Ardisson, presque abordable. D’autres bien sûr se reconnaîtront dans cette micro-comédie humaine du XXIe siècle.
On y découvre la petitesse des snobs parisiens, qui sont des gens d’habitude ; on tourne autour de leur rapport profond à l’existence – ou de cette absence d’un rapport profond qui est si profondément choquante


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  • Publié dans le numéro : 2558
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