Logo
Imprimer cette page

Où Dodo l’a saumâtre

Plagiant Geneviève Dormann, je serais tenté d’intituler ce nouvel épisode des émoustillantes aventures de Krokro d’amour Le Bal des Dodos. A ma droite, Dodo la saumure, honnête entrepreneur exerçant ses activités professionnelles dans la plus vieille branche commerciale du monde, dit-on ; à ma gauche, Dodo l’a saumâtre, ancien client du précédent, très engagé dans la parité et attentif à la réputation internationale de l’hôtellerie française, pourvoyeuse d’emplois et de petit personnel. Les deux hommes ont tout pour s’entendre et se sont d’ail­leurs fort bien entendus par le passé. Il semble malheureusement qu’une récente initiative du premier, dont « Minute » a rendu compte dans son numéro du 23 avril, jette aujourd’hui une ombre sur cette belle complicité.
L’industrieux entrepreneur ayant imaginé d’ouvrir un « bar montant » à l’enseigne du « DSK », l’ancienne pratique retirée des affaires y a vu une insolente allusion et l’a menacé d’un procès, en l’accusant de salir son patronyme.
A quoi la saumure a répliqué qu’il n’existe pas qu’un Strauss-Kahn qui s’appelle DSK – pas plus qu’un âne qui s’appelle Martin, ou qu’un poisson qui s’appelle maquereau – et que les initiales fièrement revendiquées par son commerce signifient Dodo Sex Klub, en flamand dans le texte ! Pour éviter tout malentendu, le marlousier farceur a ajouté qu’il retirerait de sa boîte les portraits de son ancien client, « afin de préserver la réputation d’ascétisme sexuel » d’icelui…
L’on voit mal, en effet, sur quelles bases Strauss-Kahn pourrait le contraindre à en faire davantage, à moins d’avoir été déclaré à l’état-civil sous ses seules initiales ; après tout, un Dodo peut en cacher un autre. L’affaire finira-t-elle en queue de maquereau ?


abonnement
La suite de cet article est réservée aux abonnés, ou par l'achat au numéro. Découvrez nos offres d'abonnements !

Informations supplémentaires

  • Publié dans le numéro :
Dernière modification le
© 2012-2017 - ASM - Tous droits réservés