Parmi tous les confrères qui ont confraternellement fait connaître, avec une virulence accrue ces quinze derniers jours, tout le bien qu’ils pensent de notre hebdomadaire, certains ont contesté qu’il puisse être appelé « journal ». « Minute » mériterait en quelque sorte de figurer au dictionnaire des Vanités, ce répertoire de la fausse noblesse où figurent par exemple Giscard d’Estaing ou Galouzeau de Villepin. Je retournerais volontiers le compliment à nos messieurs de la nouvelle noblesse de plume, en leur brandissant au nez – en vrai royaliste – mes quatre quartiers de bonne roture : nous ne sommes pas, nous, des gazetiers de cour, encore moins des courtisans. Si, pour être jugés dignes du titre de journalistes, il faut lécher le derche et les grolles de la clique au père Hollande, pardonnez-nous, mes bons seigneurs, de préférer encore cultiver la feuille de chou