Pour trancher la rivalité fratricide entre Copémemnon et Fillonélas, les Atrides du parti maudit des dieux, les oracles avaient choisi un sage entre les sages, réputé pour son intégrité, le-meilleur-d’entre-nous selon Chirac, autre modèle de probité : Alain Juppé allait ramener la paix au sein de ce que Fillon appelle la mafia de l’UMP. De suspicieux esprits se demandaient si le pacificateur n’avait pas en tête l’exemple de certain roi prussien, qui mit à profit la querelle entre la France et l’Autriche pour poser la patte sur la Silésie. Rêve incertain ? Au pis, s’il ne posait pas lui-même la patte sur l’UMP à la faveur des dissensions en cours, il pourrait toujours dire à celui qu’il aurait fait sacrer, comme Adalbert de Périgord à Hugues Capet : « Qui t’a fait roi ? ». Il n’y a pas loin