Comme des centaines de milliers de mes compatriotes, j’ai manifesté ce week-end contre le pseudo « mariage » homosexuel et l’adoption d’enfants par les duos de mamans et les paires de papas, qui en est la conclusion logique. J’ai choisi de marcher dimanche, avec les vilains « intégristes » mobilisés par Civitas ; sans pour autant mépriser les nombreux amis qui avaient décidé de participer à la manif du samedi – qui a été un grand succès et c’est tant mieux.
J’aurais volontiers défilé, moi aussi, pour le mariage civil homme-femme et la filiation père-mère-enfant… mais pas « contre l’homophobie ». Non que j’éprouve une animosité quelconque à l’encontre des homosexuels, qui peuvent bien disposer comme ils le veulent des divers attributs dont la nature les a dotés, même en s’écartant du mode d’emploi : peu m’en chaut, tant qu’ils ne prétendent pas fonder un communautarisme sur leur comportement sexuel et réclamer de la société un droit – celui d’élever des enfants – qu’ils ne veulent pas demander à la nature et au bon Dieu.
Mais le concept d’« homophobie » appartient à l’arsenal sémantique du lobby homosexuel militant, qui l’a imposé ; et il n’est pas bon, quand on se bat en duel, de laisser à l’adversaire le choix des armes et du terrain. La