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Où la vie des enfants est moins précieuse que leur mort

Deux informations se télescopent : d’une part, le gouvernement socialiste a pris la décision de rembourser intégralement l’avortement ; d’autre part, vendredi dernier, dans le Lot, une femme de 35 ans a accouché sur l’autoroute en ten­tant de rejoindre la maternité la plus proche, située à une heure de son domicile. L’enfant est mort. En France, le nombre des maternités est tombé de 1 369 en 1975 à 535 aujourd’hui. Il paraît qu’il fallait faire des économies, et qu’il n’est pas utile de conserver des maternités dans les déserts français, comme le Lot. Lorsqu’il s’agit de supprimer des enfants dans le ventre de leur mère, en revanche, pas question d’éco­no­mies : le droit des femmes exige qu’elles puissent trouver partout un en­droit propre à se défaire de leur progéniture – cela faisait partie des promesses de Hollande et reste une préoccupation prioritaire de Najat Vallaud-Belkacem. Reste que les so­ciétés qui préfèrent financer la mort plutôt que la vie de leurs enfants se condamnent elles-mêmes à disparaî­tre. Sujet connexe : dans « Le Parisien » du 21 octobre, un gynécologue accuse les conséquences du numérus clausus imposé aux étudiants en mé­decine français : « On fait de plus en plus appel à des médecins étrangers pas assez qualifiés. Aujourd’hui, il y a plus de 6 000 soignants étrangers, dont les formations ne correspondent pas


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  • Publié dans le numéro : 2586
  • Auteur : François Couteil
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