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Frédéric Mitterand en pinçait pour Venner

Lors de la très vive polémique suscitée par certains passages de son livre La Mauvaise Vie, Patrick Buisson est chargé de prendre contact avec l’auteur, Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture, pour essayer d’expliquer à celui-ci les rudiments de la communication politique et la tenue qui sied à un ministre. Quelle ne fut pas la surprise de Buisson en voyant que Frédéric Mitterrand avait bien d’autres préoccupations en tête…
Buisson ayant publié peu avant un ouvrage historique, 1940-1945, années érotiques, Frédéric Mitterrand n’eut de cesse de l’interroger sur l’orientation sexuelle d’un membre de la Cagoule, organisation clandestine issue d’une scission de l’Action française et en laquelle le tonton de l’intéressé, François Mitterrand, avait eu quelques relations durables qui allaient lui servir après guerre. « Ces correspondances plus ou moins souterraines, ces interférences plus ou moins occultes entre l’histoire familiale et les milieux d’extrême droite le passionnaient littéralement. »
Le meilleur restait toutefois à venir : en fin de repas, écrit Patrick Buisson, Frédéric Mitterrand « me fit part de l’estime en laquelle il tenait Dominique Venner, l’une des figures historiques de la nouvelle droite païenne et “ethno-différentialiste” qui devait se suicider devant le maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris en mai 2013 » !
A en regretter qu’il n’ait été ministre de la Culture à ce moment-là, un communiqué attristé et élogieux eût pu produire quelques remous…   

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