En 2012, Stéphane Durbec avait claqué la porte du Front national dont il était membre depuis 1987, sans pour autant démissionner de son mandat de conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il disait en avoir marre d’être « la caution black ». Celui qui se prend pour un Obama français avait surtout de plus hautes ambitions. Faute d’avoir réussi à se présenter… à la présidentielle, Stéphane Durbec vient d’adhérer à l’UMP et se présentera à Vitrolles, la ville des Bouches-du-Rhône qui avait été conquise par Catherine Mégret, sur la liste conduite par l’UMP Christian Torelli. « Avant de rallier sa liste, a-t-il expliqué, j’ai avant tout demandé s’il comptait s’allier avec le parti d’extrême droite entre les deux tours. On m’a assuré qu’il n’en serait pas question. » Alors, rassuré, il a franchi le pas… Il a aussi sagement revu son plan de carrière à la baisse : il souhaite maintenant devenir premier adjoint.